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jeudi 3 octobre 2013

Longévité, un art de vivre son Budō.


Texte extrait du Souffle du Budō, Editions Bod.
 
Une des finalités des Budō est de pouvoir pratiquer le plus longtemps possible comme nous l'ont montré certains "très grands maîtres". Certes il ne s'agit pas de vouloir prolonger la vie, mais de conserver le corps dans le meilleur état possible en évitant de le blesser comme de l'user trop vite.

Parallèlement, le travail de fond engendre une circulation subtile de l'Énergie, du Ki interne qui s'emplit du Ki universel et qui favorise cette conservation.
 
Ceci, bien que rarement expliqué, se met naturellement en place lorsque le corps est utilisé de manière souple et tonique, par opposition à rigide et en force.

Contrairement à la maxime "qui veut aller loin ménage sa monture", si le travail "corporel" n'est pas suffisant (paresse, mollesse) cette longévité ne sera jamais atteinte. Pour progresser il nous faut donc pratiquer intensément plutôt que raisonnablement, pour atteindre cette longévité recherchée, il nous faut alors pratiquer intensément mais avec raison.

Vous avez peut-être en mémoire une photographie de Sokaku Takeda alors âgé de plus de quatre-vingt ans et portant un pratiquant sur ses épaules. Cette photographie illustre une utilisation judicieuse du corps malgré un corps vieillissant.

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